Longtemps relégué en chaufferie, loin des regards, le chauffage au gaz ne se cache plus. Les nouvelles générations de chaudières THPE, murales ou au sol, combinent désormais compacité et design, offrant davantage de latitude de pose dans le logement.
Plus besoin de pièce technique dédiée, la chaudière trouve facilement sa place dans l’espace à vivre, notamment en cuisine. De nouvelles gammes de chaudières murales s’intègrent désormais parfaitement entre deux éléments de cuisine. Toutes les pièces sont accessibles par l’avant pour la maintenance. La simplicité d’entretien est un point important à prendre en compte. La chaudière doit être facilement démontable pour l’entretien annuel et, si besoin, le remplacement d’une pièce.
Chaufferie, buanderie, garage, grenier, cave ou encore espace à vivre : à vous de choisir finalement mais sous certaines conditions. Un premier critère à prendre en compte est l’encombrement de l’équipement, qui dépend du niveau de confort sanitaire souhaité. Les dimensions sont particulièrement réduites avec une chaudière murale double service à micro-accumulation (longueur 360 mm x largeur 400 x hauteur 700 pour les modèles de la gamme Vitodens 100-W de Viessmann, par exemple). Elles sont bien sûr plus importantes avec un ballon intégré. D’une manière générale, l’heure est à la compacité sans sacrifier la performance !
Plusieurs contraintes techniques sont aussi à prendre en compte, notamment l’évacuation des fumées. Mais l’éventail des solutions disponibles, du conduit vertical à la ventouse (horizontale ou verticale), offre de nombreuses possibilités de pose.
Les chaudières à circuit de combustion étanche (air comburant prélevé à l’extérieur par la ventouse, qui évacue également les gaz brûlés) peuvent être installées dans un local non ventilé ou dans un placard. Les seules règles à respecter concernent le débouché des conduits de fumées qui demandent des distances à respecter vis-à-vis des ouvrants et des amenées d’air.
Les chaudières à circuit de combustion non étanche (air comburant prélevé dans le local) ajoutent pour contrainte supplémentaire d’imposer une amenée d’air dans le local. Elles peuvent aussi être installées dans un placard mais une grille de ventilation est alors à prévoir.
D’autres contraintes techniques sont aussi à prendre en compte lors de l’implantation. Ainsi, le niveau sonore d’une chaudière récente est très faible mais on ne l’installera pas pour autant dans une chambre. L’évacuation des condensats vers les canalisations d’eaux usées du logement, avec la mise en place d’une pompe de relevage si nécessaire, est aussi à considérer, tout comme la proximité des points de puisage pour l’eau chaude sanitaire et de l’alimentation en gaz.
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Enfin, tout dépend du contexte. Si dans le neuf, tout ou presque est possible car pouvant être pris en compte dès la conception, l’existant impose davantage de contraintes. Est-ce une création de chauffage à eau chaude en remplacement de radiateurs électriques ? Est-ce un remplacement d’une ancienne chaudière gaz ou fioul ? Dans ce dernier cas, il est possible de réutiliser en tubant le conduit existant et le reste de la boucle à eau chaude. La chaudière peut aussi être déplacée en créant un nouveau conduit, par exemple une ventouse horizontale en traversée de façade.
Pour résumer, la chaudière gaz offre de nombreuses possibilités d’installation, dans l’ombre d’une pièce technique ou la lumière d’une pièce à vivre grâce au design plus abouti des appareils modernes. Les possibilités de mise en œuvre découlent ensuite du contexte et des contraintes techniques, comme du budget disponible !
